Vous vous dites que ça y est, ce blog va commencer à sombrer dans les affres du développement personnel. Et non ! Enfin je ne crois pas. Vous me direz.
Quand on est enceinte, on peut découvrir tout un tas de choses sur le fonctionnement du corps humain et le rôle des hormones, en particulier celles qui vont déclencher l’accouchement, celles qui vont le ralentir, celles qui sont indispensables, celles qui permettent d’avoir moins mal, etc. Et je suis de celles qui cherchent à savoir et comprendre.
Pour mon premier accouchement, j’ai été déclenchée. Cela veut dire qu’on m’a prescrit des hormones de synthèse, de l’ocytocine, pour forcer mon corps avoir des contractions. La douleur était très intense, le délai entre chacune très court, et j’ai douillé jusque’à la pose de la péridurale.
Dans un processus naturel, le corps fabrique également des hormones anti-douleur : l’endorphine. Elle est sécrétée pour ses effets antalgiques naturels ; elle atténue la douleur des contractions. Pour créer de l’endorphine, il faut être heureux. Dans ce cas-là, les contractions montent en puissance mais on ne commence pas au maximum de la douleur et on peut respirer entre deux.
Alors je me suis posée la question : comment secréter un maximum d’endorphine pour vivre aussi bien que possible mon prochain accouchement ? Et donc : qu’est-ce qui me rend heureuse ? Qu’est-ce qui me met en joie ?
L’année dernière déjà, la question me taraudait : je voulais écrire une très courte nouvelle sur ce thème pour un concours – spoiler alert : je n’ai jamais envoyé la dite nouvelle. Ça n’était pas si évident qu’il y parait. Et hier, en lisant un livre sur l’accouchement, il y avait une liste de quatre actions qui permettaient de sécréter des endorphines. Avant de vous les donner tout cru dans la bouche, voilà ce que j’avais imaginé qui pourrait me rendre heureuse :
- câliner ma fille : faire la sieste à côté d’elle, lui faire des gros bisous ;
- regarder des vidéos drôles où les hommes se prennent des plats de farine dans la figure parce qu’ils pensent qu’on a besoin de leurs gros bras, les fous-rires à la télévision, et tout un tas de choses somme toute assez spontanées ;
- écouter de la musique au casque ;
- me faire masser la tête et les jambes par le papa ;
- créer un environnement intimiste et chaleureux : petites guirlandes lumineuses, bougies, coussins, tissus… ; sentir l’odeur de la cannelle, du Génie Express, d’un vieux livre…
Et vous, si vous deviez accoucher bientôt, quelle liste feriez-vous ? Je vous laisse un petit temps de réflexion et je vous mets les fameuses quatre actions en morse, comme ça, vous ne serez pas pris de court !
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In Bien-être et Maternité, Bernadette de Gasquet, p. 252
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