L’évier déborde.

J’annonçais cet article dans le premier : des fois, l’évier déborde, au sens propre, alors que j’ai un lave-vaisselle. Je me dois d’être honnête : ces deux bacs, ça n’est pas ma charge mentale. Et ce qui est marrant, c’est que mon mari pense la même chose (ou plutôt ne pense pas, puisque c’est le principe de la charge mentale, c’est d’être celui qui y pense et qui finit par faire parce que l’autre ne fait jamais). C’est comme ça qu’on se retrouve avec l’évier qui déborde – 1 point partout, balle au centre, statut hyper quo.

Ça nous met tous les deux de mauvaise humeur, autant que le bazar sur le bureau de ma fille – sauf que là, on a un bouc émissaire. Et ça ne paraît pas grand chose à solutionner : un petit coup d’éponge, un petit coup d’eau et hop ! sur l’égouttoir… mais l’égouttoir déborde aussi. Et ça ne parait pas grand chose à solutionner, il suffit de ranger… mais les placards débordent. Il faut les réorganiser et faire du vide – declutter qu’ils disent ! Mais où vider des ustensiles pourtant fonctionnels en très bon état ? Je vous donne un exemple, on a cinq râpes à fromage : ronde, plate, avec un manche, mini. 5 ! Combien de temps va-t-on mettre pour décider de se séparer d’un finalement d’une mini qui fait aussi magnet sur le frigo, pour le mettre dans un carton et se dire qu’on attend le prochain vide-grenier de l’école au printemps prochain ou qu’on met sur Le Bon Coin ? Et le temps et l’énergie passés à organiser et tenir un vide-grenier ou à mettre l’annonce sur Le Bon Coin, est-ce qu’on en parle ?

C’est beaucoup plus simple que l’évier déborde.

P.S. : quand mon mari va me lire, il va faire la guerre aux râpes à fromage, c’est sûr…